Entrée et salle principale

Shanon et John arrivérent dans leurs nouveaux quartiers et entrérent seuls à l'intérieur, l'escorte restant prés de la porte. John soupira puis alla faire s'asseoir sa soeur sur le canapé.

"Je vais m'occuper d'eux plus tard, c'est promis."

Shanon aquiesca et resta assise sur le canapé. Ces quartiers là lui faisaient peur, ils étaient...étrange, pas acceuillant. Un coup d'oeil vers les fenetre suffit pour qu'elle ne veuille pas rester ici. Elle se blottit contre son frère.

" je ne veux pas rester ici...il y a des barreaux aux fenetres"

John la regarda faire et eut mal au coeur en voyant son regard sur les barreaux. Il la serra dans ses bras quand elle vint s'y blottir.

"Je sais ma chérie mais je n'ai pas d'autres choix..."

"je veux rentrer chez nous...." gémit doucement Shanon. "on était bien dans les autres....je ne ferai plus de bêtises je te le promis...je ne pourrais pas rester seule ici..."

Sa respiration commença à se saccader, alors qu'elle se tendait. Elle n'était pas claustrophobe, mais rien que de voir des barreaux, elle avait l'impression que tout rétricait.

"enlève les" le supplia-t-elle en cachant son visage dans sa nuque pour ne pas les voir.

"Shanon..."

Il caressa doucement ses cheveux.

"Je ne peux pas les enlever, je n'en ai pas le droit. Il va falloir faire avec même si je sais que tu n'aimes pas, ça fait partit des nouvelles régles."

Shanon ne pouvait s'empecher de détourner le regard, jamais plus regarder john droit dans les yeux sinon elle aurait une crise d'angoisse. elle ravalait ses larmes, tout comme tentait de maitriser sa respiration. En cellule elle les acceptaient parce que c'était un leiu de détention, mais ici elle devait vivre, c'était normalement leurs quartiers.

"alors ramène moi la-bas....c'est mieux qu'ici...y a aussi des barreaux....."

John posa une main sur sa joue et la fit le regarder, pas dans les yeux mais vers lui.

"Non, ici tu auras du confort et surtout personne ne te fera de mal; là bas je ne peux pas les empécher de recommencer ce qu'ils t'ont fait;"

shanon fixait sa bouche, à défaut de ses yeux. Elle l'écouta avec attention. Il ne pouvait pas, toujours il ne pouvait pas. Elel déglutit. Il ne céderait pas à ses demandes, elle le savait et malheureusement elle ne pouvait rien y faire non plus. son visage sembla s'éteindre alors qu'elle comprenait qu'elle avait à présent des chaines invisibles. Des chaines aussi lourdes que mordantes. elle ferma les yeux terminant de calmer sa crise.

"Quel sont les règles " demanda-t-elle résignée.

John sentait son coeur se serrer de la voir ainsi, si fragile, prête à se briser en mille morceaux. Mais apréc ce qu'il s'était passé il ne pouvait la ramener dans leurs anciens quartiers, les gens ne l'accepteraient pas.

"Tu es confinée ici et tu ne peux sortir aqu'avec moi ou bien le psy. Visite médicale toute les semaines, tu n'as pas le droit d'entrer dans la cuisine ni dans la petite piéce située prés de ma chambre."

En effetn, c'était la qu'il conservait ses armes et tout le reste."

"Tu es confinée ici et tu ne peux sortir aqu'avec moi ou bien le psy. Visite médicale toute les semaines, tu n'as pas le droit d'entrer dans la cuisine ni dans la petite piéce située prés de ma chambre."

Shanon n'était pas bête. Elle déduit rapidement que c'était là où il y avait des armes. Les visites médicales la firent replonger dans son passé, tout comme les interdits. Elle se leva, s'installa dans un fauteuil près de la fenêtre. Elle s'y assit, se recouvrant.

" ni dans la salle de bain...ni toucher tout objet incandescant, inflmmable, toxique, alimentaire, vegetal, animal, minéral. Ne pas se laver seul, mais en présence d'un membre du corps médical, ne pas recracher ses cachets, ne pas les cacher....couvre feu à 22 heures...ne pas ouvrir les fenêtre....ne pas respirer.....ne pas crier....ne pas penser....ne pas dormir....ne pas faire....ne pas bouger.....ne pas parler....ne pas pleurer...ne pas déranger....ne pas gêner... ne pas mourir....ne pas vivre...."

Et Shanon se tut, regardant simplement devant elle comme une statue, comme quelqu'un de pétrifié.

John m'écoutant, souffrant à chaque interdiction puis il se leva et vint vers elle.

"Tu peux prendre ta douche seule, je me suis arrangé avec le psy, je dois juste être dans les parages, pareil pour la fenétre et pour le balcon. Et dés que ça ira mieux, on de redonnera la permission de faire certaines choses, c'est promit."

Shanon regardait toujours devant elle, elle ne bougeait pas, montrait à peine une quelque conque respiration. Elle ne pensait pas, elle ne bougeait pas, elle ne réagissait pas. Elle resta juste la fixant un point quelque part par dehors la fenetre sans dre un mot.

John la regarda, devenant de plus en plus désespér".

"Shane...parle moi...regarde moi..."

John aurait pu la secouer, lui crier dessus, la supplier, la prendre dans ses bra, shanon réagissait toujours de la emme façon...comme une poupée vivante. Aucune réaction donc.

Il posa une main sur sa joue et la caressa doucement tout en sachant qu'il n'aurait pas de résultat.

"Je suis désolé...si tu savais...I sould never get back here..."

Shanon en effet continuait à regarder son point, même si John était devant maintenant. Elle faisait une sorte de morte, mais elle ne l'était pas vraiment, elle l'entendait et aurait voulu lui dire qu'elle savait, mais elle ne pouvait pas. Elle ne voulait plus rien faire, pour ne pas avoir d'autres bêtises sur le dos. Tout ce qu'elle avait voulu faire par son geste, c'est restaurer sa vie d'avant.

John sentait ses yeux le piquoter mais aucune larme ne coulerait, du moins pas devant la jeune femme. Il prit une chaise et s'assit à ses côtés avant de prendre sa main dans la sienne.

"Mon ange, tu veux qu'on joue à un jeu de société ?"

La seule réponse que John eut, fut un autre silence, une autre passivité. Shanon était comme en stand by, aucune expression, le regard vide et pourtant empli de mélancolie. John la prenait toujours pour une enfant, des jeux de société, comme s'il y en avait ici et puis de toute façon elle était trop bête pour pouvoir comprendre les règles du jeu.

Il toussa un peu.

"On peut aussi faire de la cuisine...tu veux des pancakes ? Ca fait longtemps que tu n'en a pas mangé..."

John la regarda espérant une réaction, il ne pouvait plus mettre cela sous le compte du médicament car son corps l'avait évacué depuis le temps. Il prit sa main qu'il serra un peu fort.

"Shane merde réponds moi !"

Mais Shanon ne répondit pas. Mais cela ne voulait pas dire qu'elle ne réagissait pas. Elle ne voulait rien manger pour l'instant. Et le merde Shanon la conforta dans l'idée que john en avait assez. Pourquoi restait-il ici alors qu'il devait chercher leur affaires. Tout ce qu'elle fit c'est laisser glisser sa tete contre le coté rebondi droit du dossier du fauteuil, comme si elle n'avait plus de force pour retenir sa tête., Elle ne serra pas la main de John, mais la sentit serrée par son frère.

John la regarda faire puis se redressa en sursaut. Il se sentait impuissant et cela le menait à être en colére mais il ne pouvait pas se mettre en colére aprés elle. Pas aprés ce qu'il s'était passé : l'emprisonnement, les mauvais traitement et le psy. Contrairement à ce que pensait Shanon, leurs affaires avaient déja été emmenées dans leurs quartiers, ils ne leur restait plus qu'à ranger leurs affaires. John récupéra un plaid dans un des cartons et vint envelopper sa soeur avec. Il revint vers les cartons pour aller chercher un carnet à dessin ainsi que des crayons et vint les poser devant elle avant d'aller dans la chambre de sa soeur pour commencer à la ranger et à faire le lit ainsi que diverses autres choses. Une heure plus tard, la plupart des vêtements avait été rangés dans l'armoire, le lit était fait et les peluches de la jeune femme disposées comme il le fallait. Il restait un carton à déballer, celui des affaires de Shanon du genre bouquin, carnets à dessin, etc...John le parcourait lorsque son regard fut attirée par une enveloppe de couleur blanche. Il fronça des sourcils et la sortit de là où elle se trouvait. Sur le coin en haut à gauche se trouvait un logo qu'il connaissait bien, celui de l'école de l'art de New York. Il ouvrit l'enveloppe et en sortit la feuille qu'elle contenait. Il la déplia et la parcouru rapidement du regard avant de se figer et d'étouffer un juron. La lettre disait que la condidature de sa soeur avait été acceptée peu de jour avant qu'il ne reçoive deux agents de l'USAF. Il resortit de la chambre et se dirigea vers Shanon, la feuille toujours dans la main.

"Shanon..."

Il posa la lettre devant elle.

"Tu as été acceptée...pourquoi..."

Il s'humecta les lévres.

"Pourquoi tu ne m'as rien dit ?"

Comme si ça pouvait changer quelque chose maintenant pensa t'il.

Le carnet de dessin avait trouvé sa place sur les genoux de la jeune femme, qui le couvrait de sa main, comme un chat ou quelque chose. Pendant toute l'heure, elle ne bougea pas, restant comme une de ces peinture où le protagoniste reste figé dans une position intrguante. Quand John revint et la questionna sur un sujet qui faisait encore plus mal. Quand il posa la lettre, Shanon se morcela un peu plus à l'intérieur. a quoi bon lui avoir dit, de toutes façons, elle aurait dû annuler. Sa réponse fut symbolique. D'un geste fluide, très court, elle fit tomber le carnet, la lettre, la boite à crayon à ses pieds, pour lui signifier que cela n'importait plus, qu'elle ne dessinerait plus, parce qu'elle n'avait plus la force, ni l'envie. Elle n'avait plus envie de rien, elle laissait tomber, elle n'avait plus de but que de rester sur ce fauteuil, à regarder ce point toujours fixement, laissant les jours, les semaines, les mois, les années passés jusqu'à ce que la mort vienne la chercher. Comme ça, elle ne causerait pas de tord et si elle ne bougeait pas, ne faisait rien, elle serait un meuble qui prend la poussière et John pourrait aller là où il voulait.

John fronça des sourcils en la regardant faire puis soupira et fit le tour de la chaise pour récupérer les deux items et les poser loin de la jeune femme pour éviter qu'elle ne les refasse tomber. Il vint ensuite derriére elle et recula sa chaise avant de la faire pivoter vers lui. John regarda sa soeur dans les yeux et déglutit avec difficulté, ce regard froid et terne lui faisait plus peur qu'une bande de Wraiths affamés. Il prit sur lui puis se pencha vers sa soeur pour la prendre dans ses bras. Aprés avoir affirmé sa prise sur elle, John se tourna et se dirigea vers la chambre de sa soeur. Aprés avoir passé le pas de la porte il la reposa au sol mais de maniére à ce qu'elle soit debout. Il se mit à nouveau derriére elle et l'enlaça.

"Tu aimes la disposition ?"

John n'attendait pas vraiment une réponse de la part de sa jeune soeur mais il essayait tout de même de la stimuler pour avoir une toute petite chose, comme tout à l'heure avec le carnet à dessin et les crayons.

shanon était comme un pantin et elle se laissa prendre comme un pantin. Elle resta cependant debout, même si l'idée de se laisser glisser par terre lui plaisait bien. Elle réussit à garder un regard vide, fixe, tout en regardant la chambre qu'elle trouva moche. Même si elle était similaire à son ancienne chambre. Mais ici, elle se sentait enfermé. John eut ce qu'il voulait, car elle bougea la tête vers la fenêtre et resta longuement comme ça. Elle semblait mener un bras de fer avec les barreaux des fenetres. Mais elle ne fit rien d autre que de regarder avant de tourner de nouveau pour regarder devant elle. Elle ne voulait pas rester ici, mais elle ne voulait pas que John croit qu'elle n'appréciait pas ses efforts. Elle le lui avait dit avant de sombrer dans le mutisme, elle ne dirait pas non aux ordres, règles, propositions, suggestions.

John la regarda faire, toujours peu de réactions, pas celles qu'il escomptait. Il soupira et conduit sa soeur au bord du lit sur lequel il s'assit et elle avec. De là il pouvait voir une partie de la cuisine et du salon. Il se passa une main sur le visage alors que son regard se fixait sur un point imaginaire.

"Il n'y a pas de barreaux dans ma chambre. Tu pourras y venir quand tu veux...Je sais que ça te fais mal d'être enfermée comme ça et je vais essayer de voir ce que je peux faire mais j'ai besoin que tu y mettes du tien sinon on ne va pas y arriver. Je ne peux pas tout faire pour toi et le psy a été clair...déja qu'il voulait qu'on ai des quartiers séparés...mais je n'aurais jamais pu supporter de ne pas être dans les mêmes quartiers que toi..." dit il d'une voix monotone, comme une phrase qu'on répéte ce qui avait le cas avec quelques changements. Cette phrase, il l'avait dite quand il avait été cherch" sa soeur à l'institut, contre l'avis des médecins et pourtant, il avait réussit là où tous pensaient qu'il aller échouer, avant de retourner à la case départ en arrivant ici."